Quand je ne fais pas de vidéo mais que je culpabilise alors j’écris un article | Jour 24

Vivre avec

Chère personne qui regarde le calendrier d’En Attendant 2018 chaque matin avec impatience, ce matin, pas de vidéo pour toi.

Ça n’est pas que je n’avais pas envie, ça n’est pas que je ne t’aime pas, ça n’est pas parce que j’ai fini mon sachet de tranches pommes séchées et que je me suis retirée dans mon lit jusqu’à ce qu’il se remplisse tout seul parce que la vie est trop injuste (quoi que)…
C’est tout simplement parce que depuis plus d’une semaine je me traîne au fond de mon lit et je suis incapable de bouger ou de faire des choses très intéressantes : ajoute à ça mes passages à l’hôpital de mercredi et jeudi et tu comprendras que l’épuisement est intense -rien de trop grave pour l’hôpital, ne t’en fais pas.

Illustration de mon état depuis une semaine
(même si pour aller voir le médecin on m’a dit…

Voir l’article original 297 mots de plus

Les conseils médicaux (qu’on ne devrait pas donner) et la fatigabilité version RPG

L'hermite grégarien-ne

Quand on a des soucis de santé, physique et/ou mentaux, on fait souvent face à des personnes, ami-e-s ou de la famille, qui souhaitent apporter leur soutient avec des conseils avisés (dont, disons-le franchement, on se passerait tout à fait). C’est pour essayer d’expliquer en quoi cela peut être problématique que je vous écrit aujourd’hui.

Commençons par le principe de la fatigabilité qui n’est pas toujours évident à comprendre lorsqu’on ne la vit pas, ou du moins qu’elle n’entrave pas notre quotidien. On a depuis peu tendance à l’expliciter sous forme de « théorie des cuillères » ; la mienne c’est de parler de jauge de mana. La mana est une force magique généralement utilisée pour lancer des sorts dans de nombreux jeux vidéos. Comme j’aime à imaginer, pour me rendre moins anxieureuse, que la vie est un MMORPG (jeu de rôle massivement multijouereuses) et que chaque humain-e que je croise à…

Voir l’article original 1 166 mots de plus

Gougerot et les tendons

Article avec sens et qui mérite réflexion. ❤

t'aslairenforme

Introduction (on m’a appris à l’école qu’il fallait toujours une introduction….) : ce matin (un lapin…. ah non ce n’est pas ça !), je suis allée voir mon médecin généraliste, pour perpétuer, ah non continuer mon arrêt de travail. La brave docteur me connait depuis 13 ans et m’a avoué ce matin, que j’étais son cas le plus difficile de toute sa carrière, celui où il ne sait pas quoi faire…. Soit, moi je m’en fiche, cela fait 45 ans que je me connais, et ma carrière à moi n’est pas terminée ::-)

Bref, pour continuer mon introduction, ou pour en venir au point essentiel de ma prose, voilà que mon docteur se voit obligé de prendre un appel en pleine consultation. Et tout ça, pour un monsieur qui s’inquiète parce qu’il a mal au genou. Le docteur sort vite fait son dossier et lui répond qu’il a une tendinite…

Voir l’article original 716 mots de plus

Prochaine étape

Hello, voici la prochaine étape arrivée ce jour, dans ma boîte aux lettres

Bon, au moins l’ordonnance jointe au courrier est bien indiquée en rapport avec mon 100% *ouf*

Enfin l’occasion se présente pour voir le neurologue et lui expliquer ma sciatalgie et demander encore un certificat pour la prise en charge des séquelles de la névrite optique ! *croise les doigts*

Et si tu pouvais guérir ?

Les sensations restent les mêmes peu importe les symptômes. Texte sincère et touchant. Courage !

Vivre avec

Et bien je ne sais pas si j’en serais heureuse. Vraiment.

Il y a une autre question, que parfois je me suis posée : et si je pouvais recommencer sans être malade ? Pour celle-ci, la réponse est simple : non, double non.
Parce que ne pas être malade, ou ne pas avoir été malade, cela aurait voulu dire : pas de blog, pas de vidéos, pas de twitter, pas d’échanges sur internet, pas de rencontre avec de très belles personnes, pas tous ces mails de remerciements qui arrivent et me donnent tant d’amour… Mais même sans parler de toutes ces aventures de l’internet, je pense que j’aurais grandi en étant quelqu’un de beaucoup plus égoïste et auto-centrée, sans même me rendre compte que tout le monde ne vivait pas comme moi. Je n’aurais sûrement pas fait d’anthropologie, lu des livres qui parlaient d’humain(s) et lu autant d’articles de sciences humaines…

Voir l’article original 691 mots de plus